Les forces de l'ordre se tournent de plus en plus vers des outils d'IA comme Cybercheck pour aider à résoudre les crimes, bien que des préoccupations subsistent quant à sa fiabilité. Cybercheck utilise des algorithmes avancés d'apprentissage automatique pour analyser divers types de données, potentiellement découvrir des preuves que les enquêteurs humains pourraient négliger. Cependant, certains enquêteurs ont soulevé des problèmes avec l'outil et critiqué son fondateur, Adam Mosher. Business Insider a publié un rapport soulignant les préoccupations concernant Cybercheck, notamment sa fiabilité. Il y a notamment de nombreuses affaires criminelles dans lesquelles le sort du défendeur a été influencé par l'algorithme secret de Cybercheck. Par exemple, Adarus Black a été condamné pour un meurtre commis lors d'une fusillade en voiture, l'algorithme de Cybercheck l'aurait placé près de la scène du crime avec une grande précision. Les jurés ont affirmé qu'ils n'auraient pas condamné Black sans le rapport de Cybercheck.

Néanmoins, les avocats de la défense rencontrent des difficultés à contester la fiabilité des preuves générées par l'IA, les entreprises comme Cybercheck arguant que les algorithmes et les données de formation sous-jacents sont propriétaires et ne peuvent pas être divulgués. Outre les enquêtes sur Cybercheck, certains défis juridiques ont émergé. Dans une affaire de meurtre à Akron, Ohio, une société de criminalistique a remis en question la précision et la légitimité du système Cybercheck après qu'il ait produit deux rapports identiques avec des dates différentes. Les avocats de la défense ont mis en doute la précision, la fiabilité et la transparence de Cybercheck, amenant certains juges et procureurs à s'opposer à son utilisation. Certains juges ont interdit l'introduction des preuves de Cybercheck, invoquant des préoccupations concernant la fiabilité et l'acceptation. NBC News a également publié une enquête sur Cybercheck, révélant qu'il avait été employé dans près de 8 000 affaires dans 40 États et près de 300 agences d'ici 2023. Cependant, son exactitude, sa fiabilité et sa vérification indépendante ont toutes été mises en question. Les opposants soutiennent que le système de justice pénale ne devrait pas se fier uniquement à une entreprise pour fournir des preuves pouvant affecter la liberté des individus, car cela compromet les droits à une procédure régulière.