L'évolution rapide de l'Intelligence Artificielle Générative (IA-Gen) a déclenché un débat sur la manière de gérer ses dangers potentiels, conduisant à des propositions de réglementations mondiales. Aux États-Unis, divers projets de loi ont été introduits au niveau des États et au niveau fédéral, tandis que dans l'UE, des actes comme l'AI Act et le Digital Single Market (DSM) Act ont donné la priorité à la régulation. Cependant, l'éducation devrait être mise en avant pour aborder les risques liés à l'IA pour trois raisons principales. Premièrement, à l'ère de l'IA, la pensée critique, l'adaptabilité et l'apprentissage autonome sont des compétences vitales. Grâce à l'éducation, les individus peuvent se tenir informés des derniers développements et des menaces potentielles, favorisant une culture de vigilance et d'engagement proactif. Deuxièmement, les outils basés sur l'IA transforment notre manière de travailler.

Il est crucial d'intégrer ces outils dans nos routines quotidiennes, de l'école à la maison, pour se préparer au futur lieu de travail. Tout comme les calculatrices et Internet ont été initialement accueillis avec hésitation mais finalement adoptés, il est important de former aux outils d'IA tôt plutôt que tard. Enfin, les complexités entourant la régulation de l'IA soulèvent des questions sur la capacité des régulateurs à suivre le rythme des avancées technologiques. Bien que la régulation ne soit pas obsolète, l'éducation doit la compléter en raison de la nature rapide du développement de l'IA et des limitations potentielles des mesures réglementaires. Alors que les outils applicatifs de l'IA continuent de façonner notre monde, il est essentiel de reconnaître les risques qu'ils apportent tout en exploitant leur potentiel pour la productivité, la créativité et la santé. En développant des cadres pour la régulation et en mettant l'accent sur l'éducation, nous pouvons garantir que l'IA améliore nos vies et la société dans son ensemble.